Radiateurs à inertie : ce qu’il faut retenir

Il est loin le temps des « grille-pains », ces anciens radiateurs électriques particulièrement énergivores, très couteux à l’usage et tout à fait inconfortables en termes de chaleur diffusée.

Les nouveaux radiateurs électriques, dit « à inertie » ou « à chaleur douce » proposent un excellent confort thermique, tout en consommant l’électricité de façon très raisonnable et en étant très faciles d’entretien, puisqu’un simple dépoussiérage régulier suffit.

 

Radiateurs à inertie

 

Radiateurs à inertie : comment ça marche ?

Les radiateurs à inertie sont constitués d’une résistance électrique qui peut être :

  • Soit thermo-plongée dans un fluide caloporteur : huile, eau glycolée… (pour les radiateurs à inertie fluide) ;
  • Soit incorporée dans le cœur de chauffe du radiateur : fonte, brique réfractaire, aluminium, pierre de lave… (pour les radiateurs à inertie sèche).

Dans les deux cas, le corps de chauffe du radiateur accumule la chaleur qu’il produit, la stocke, et la restitue ensuite pendant plusieurs heures, même quand il est éteint. C’est la raison pour laquelle on l’appelle « radiateur à inertie ».

La restitution de la chaleur par le radiateur se fait ensuite par rayonnement, grâce à des surfaces particulièrement émissives. Ce mode de restitution de la chaleur est particulièrement confortable car il permet un chauffage homogène dans la pièce.

C’est la raison pour laquelle on l’appelle « radiateur à chaleur douce » : le radiateur chauffe l’air, les objets et les corps par rayonnement, contrairement aux convecteurs classiques qui ne chauffent que l’air ambiant. On dit qu’ils chauffent de façon enveloppante.

 

Radiateurs à inertie : combien ça coûte ?

Les écarts de prix entre les différents radiateurs à inertie peuvent être importants. Hors promotions, on trouve les premiers prix autour de 500 €, et les plus performants et design coûtent entre 1 500 et 2 000 €.

Ces écarts de prix s’expliquent par :

  • Les différences de caractéristiques techniques (pilotage automatique ou non, matériau du corps de chauffe, etc.) ;
  • Le design et les finitions.
  • La garantie

Mais si l’investissement est un peu important à l’achat, il est rapidement amorti à l’usage puisqu’un radiateur à inertie consomme 20 à 45% moins d’énergie qu’un radiateur classique.

 

Inertie sèche ou inertie fluide : que choisir ?

Les radiateurs à inertie sèche consomment en général moins d’énergie, et restituent la chaleur plus longtemps. Pour une chaleur constante, ils seront donc plus efficaces dans le séjour ou la cuisine.

Les radiateurs à inertie fluide montent eux plus rapidement en température. Ils sont donc idéaux pour les chambres à coucher.

Côté puissance, il est important de savoir à quelle pièce vous le destinez. Pour une pièce isolée de façon moyenne, il faut généralement prévoir entre 35W et 40W par m3.

Attention, au-delà de 15 m2, mieux vaut prévoir 2 ou 3 radiateurs de puissance moyenne, le confort thermique global de la pièce n’en sera que meilleur par rapport à un seul et très puissant radiateur.

Attention, si vous vivez dans une région plutôt froide et/ou que votre logement est mal isolé, prévoyez un radiateur plus puissant.

Enfin côté design… À vous de choisir en fonction de votre intérieur et de vos goûts, il en existe de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de presque toutes les formes !

 

Pour vous aider à choisir vos radiateurs, pensez au bilan thermique gratuit en ligne et n’hésitez pas à prendre conseil auprès de notre équipe au 0820 889 529 (N° Indigo 0,15 € TTC /minute).

 

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Radiateurs à inertie : ce qu’il faut retenir

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